Se laisser tranquille (le retour ?)

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Se laisser tranquille
Et BAM, j’adore l’idée du convoi sur route qu’utilise l’auteur de « Rien à foutre l’ultime voie spirituelle » John-C. Parkin pour qualifier la façon de mener sa vie.
Selon lui la vie c’est genre un énorme convoi de véhicules avec des remorques énormes qui comptent pour nous et qu’on essaye de trainer et de bien garder sur les rails, la journée de merde assurée en bref.

Aujourd’hui mon « convoi de vie », c’est juste le pied total.
Rien n’a changé, pourtant ma semaine à eu des petits détails de merdes qui font marrer.
Je me suis emporté comme un gamin de dix ans, j’ai fait tombé mes clefs de bagnole dans une bouche d’égout, j’ai dû voter pour des mecs qui sont là uniquement pour se gaver sur le dos des autres … la bonne semaine d’une vie BANALE en fait.
Et pourtant cette semaine a été parfaite.
Pourquoi ? Par ce que je n’en ai rien à foutre, je me suis marré.
J’ai juste fait « Take it easy », je me suis reconnecté au Tao et j’ai laissé couler.

J’ai décidé de me laisser tranquille à nouveau, arrêter d’essayer de me mentir, j’ai jeté toutes les étiquettes à la con qui polluaient mon mental. Ce con de chercheur spirituel qui adore se flageller. J’ai simplement pris l’antidote brut et fourre-tout sacré: Le Taoïsme.
Le mental est stoppé, net il a une étiquette. Un os à ronger, et pendant que le mental mange cet os, moi je vis !
Et bon Dieu que c’est bon, je bois ? c’est ma religion mec. je Fume ? c’est ma religion ... Je m’éclate au pieu ? C’est aussi ma religion… ma VIE entière est religion, tout y est sacré !
Pourquoi ? par ce que putain on m’a donné vie, c’est une responsabilité ENORME que je dois assumer ! Chaque seconde je dois la vivre.

La puissance de se laisser tranquille, c’est que demain, j’en ai strictement rien à battre.
Un grand mettre Zen dont j’ai oublié le nom a dit, que de toute façon on va crever.
Qu’on crève dans 5, 10 , 30 ans ça ne change pas vraiment le scénario.
Et clairement, je pense que la vie est vraiment trop courte et imprévisible pour se soucier de sa vieillesse.

J’ai vu tellement de vieux perde la boule et crever seul dans un hospice à se pisser dessus, que finalement partir un poil plus tôt c’est pas mal. Ce n’est pas une ode à cramer la vie par les deux bouts, mais simplement arrêter de se bourrer le crâne avec trop de connerie. J’accepte le fait d’être tel quel, je suis parfait même si j’emmerde assez le monde.

Je me suis libéré, à nouveau ! je me suis retrouvé libre de moi-même !
C’est ça ma clef, et la clef de beaucoup de gens heureux.
Faut ni se prendre au sérieux, ni essayer de se changer. Vous n’êtes ni sain, ni diable.
Un peu mi-ange, mi trou-du-cul ça dépend du contexte.
On est un mélange de cocktail explosif, et grosso modo : Tout ce qui passe, un récipient remplis de tout ce qu’on a vécu qu’on agite, on est un gribouillis multicolore d’un gamin de 3 ans.
Mais grosso modo on est surtout assez banal et naze, mais alors qu’est-ce qu’on en a foutre ?

C’est la Karma.
J’ai passé trop de temps à jongler entre le Zen, le Taoïsme et j’en passe.
Mais tout ça c’est Vide, Vide et Creux, de la masturbation intellectuelle.
Combien de moine Zen se sont mentis ? Combien de maitre se retrouvent pris au piège de leur came spirituelle ?
Quand tu commences à penser que t’as trouvé la recette, c’est que tu t’es complètement gourré. Tout acte forcé en vain.

Tu veux t’éveiller ? Allume la musique, bois quelques verres et va danser.
Voilà la méditation parfaite.

La monde est fou, les gens sont tous cramés et perdus.

« Moi seul ne sait pas où je vais » dirait Lao Tseu ou « It’s just like you’re opinion man » pour le Dude. Pourquoi ?
Par ce qu’il n’y a nulle part à aller, c’est ça la putain de liberté.

Bref la clef de la vie, c’est pas de chercher à s’échapper de la souffrance, de la colère ou de je ne sais pas quoi mais simplement de la vivre. Parfois on est un gros con, parfois un bon coup, parfois une grosse merde.
Et j’aime ça.

J’ai tout ce putain de potentiel en moi.

La vie coule mec, suis le Dude, plonge dans le Tao, prends la cool.
Et n’oublie pas : « Parfois c’est toi qui bouffe l’ours et parfois c’est l’ours qui te bouffe ».

Ainsi va la vie.

Mais s’engager à ne jamais oublier la morale de Dudéisme,
« Ne soyez pas un connard », y’en a déjà bien assez.

PS : Un dude à fait cette playlist, j'aodre perso :

Ce soir je divague

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Ce soir je divague.
Je souris, ici, le non-soi.
Libre, l’âme déposée, la mort embrassée je suis en paix.
Parfois je me sens dans une impasse, assumant ma condition et suivant ma voie, les règles sont si loin… je croque la vie, pleinement conscient de la vacuité du monde.
Merci Tao.
Enfin libéré des masques qui mon tant englués, j'embrasse les mile facette du Tao.
Cher Bouddha, Nous ne prenons pas la même porte, mais l’enfant à naître n’en a que faire, les dinosaures connaissait-il Zazen ?
Abide

Mes chapelets

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Mes chapelets aux poignets ne sont pas des bijoux, se sont mes ancres dans le réel. Comme le rire de mes filles, ou encore l'amour dans les yeux de ma femme, mile mantra me ramenant au présent.
Entrer dans le temps éternel du présent et laisser les choses couler.

Encore une montagne une russe

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Naïf je ne l’ai pas vu venir celle-là !
L’euphorie, la phase superactive, le cerveau en ébullition, puis le passage à vide, le besoin d'isolement, les siestes imposées, la chute puis …la tentative de fuite et de sabordage au pic de la crise.
Là j’en rigole, quel con ! quel mélodrame futile ! Ahah ... la tempête est passée, mais j’ai été complétement aveugle.
J’ai encore essayé de couler le navire, le vide était profond, sans sens je me suis agité dans ma cage mentale m’agrippant aux signifiants. Où chaque saisie se révèle être du sable.
Cherchant à rassasier la soif, je n’ai pas vu les filets.
Par chance mon entourage me connait, et ma folie leur dessine des sourires bienveillants, leur bienveillance et amour me permet de raccrocher au réel.
Aujourd’hui heureux, stable et paisible, j’ai encore vécu mile vie en un cycle.
Ou était-je ? je l’ignore, en pilote automatique, l’attention au présent lâchée, j’étais aveuglé par quelque chose qui me dépasse, cherchant le refuge alors qu'il est dans l'instant même. Douce folie, je t'accepte avec joie, tu me fais vivre intensément, un peu trop peu être...
Tel sont mes agrégats, extrêmes et instables, soit … apprenons donc à surfer !
Dans toutes ces émotions extrêmes, je viens à nouveau de traverser l’enfer.
Tao, ouvre tes bras, ce soir je viens t’y déposer le singe.
Chère Vigilance sagesse, merci d'avoir tranché mes illusions et de me délivrer à nouveau.

Ne pas intellectualiser

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Ici, il y a juste là, dans l’instant présent l’infini qui s’écoule.
Il suffit de ralentir et oublier le moi en se laissant envahir par l’environnement, on se dissout.
Essayez de saisir cela, de l’intellectualiser et vous perdez l’essence de l’être.
Être ignare, stupide, et heureux, tel est la voie du Dude.
J’assomme l’intellectuel en moi, et mon esprit flotte en paix.
La vie est si simple, j’ai l’impression de pouvoir traverser n’importe qu’elle tempête.
L’impression que chaque problème n’est qu’une veste à enlever et jeter, une mue à traverser.
Je ne m’accroche à rien, les vagues de colères qui s’élèvent en moi, me font rire comme si j’observais un gamin rêveur, d’un œil compatissant.
Quel état de grâce, le rire purifie l’âme de ses folies et obsessions.

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