Je reviens finalement toujours au Bouddha

Souvent, je mets ce blog hors ligne.
De façon cyclique, je reviens ici et je le relance pour y poster quelques articles.
Pourquoi ces allers-retours ? Le Zen, la foi en Bouddha.
Ma pratique principale, ma béquille, c’est le Bouddhisme, le Zen.
Une pratique assez personnelle, mais avec une vraie foi.
Souvent, je veux faire le grand, le taoïste, m’émanciper.
Alors il me prend l’envie de trancher les liens, de me persuader que je peux voler dans mon propre système.
La vérité, c’est que ça m’est impossible — je suis comme toute ce qui est, conditionné.
Le Bouddhisme m’a limé, poli, peu à peu, jour après jour…
Même si j’ai du mal à l’admettre.
Je ne sais pas si beaucoup de bouddhistes ont ces jours où ils doivent tuer le Bouddha.
Moi, oui.
Il y a des jours où je dois tuer les étiquettes, la religion, les dogmes.
Et je viens ici, je poste un truc.
Mais dans mon quotidien réel, mon cœur est soutenu par une pratique solide centrée sur le Zen.
Je me prosterne, lis des soûtras, cultive l'attention et offre l’encens aux Bouddhas.
Je lis mes maîtres de cœur : Ikkyū, Suzuki, Ryōkan, Santōka, et d’autres.
Quand je pratiquais le Zen, je venais fermer le site — pour ne pas que le poids de mes mots puissent égarer certains.
Je vais donc arrêter de le mettre hors ligne, et laisser les choses couler.
Finalement, c'est peut être ça l'authenticité, assumer les zig zag.
Le Bouddhisme est vaste, et va bien plus loin que les propos de Siddhārta.
La famille est un temple, les enfants sont sacrés, l'union des êtres le sens de la vie.
Soyez votre propre lanterne - Bouddha
Namo Bouddha