Le Dudéisme, la tradition Taoïste de notre époque

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Le Dudéisme peut être décrit comme la philosophie de vie pour les « hommes de leur temps et à leur place ».
Ce sont des individus qui sont exactement là ou ils doivent être, ou plutôt où la vie les posent.

Le Taoïsme philosophique prône la détente, et de prendre le flux de la vie tel qu’il nous emporte.
L’objectif n’est pas de rester inactif face à tous les événements, mais plutôt d’essayer de nager avec le courant plutôt que contre le courant.

Pour moi Dudéisme et Taoïsme ne sont ni différents, ni différenciable. Le Dudéisme est une représentation contemporaine du taoïsme. L’idée est d’utiliser The Dude, comme une représentation plus proche de nous, au lieu de se baser sur des sages plus lointains et légendaires.
On a grâce au film un aperçu concret d’un idéal (pas si parfait) à suivre.

C’est pour cela que je me suis converti si facilement au concept Dudéisme, car il n’apporte rien de différent. S’appuyer sur un film semble stupide au premier abord et assez superficiel.
Notamment pour ceux vénérant les livres comme seules sources de vérité. (A savoir que les taoïstes considèrent les livres comme inutile, contenant des idées fausses et truquées perdant les hommes) Il y’a beaucoup de « Dude » cachés dans d’autres films.
Souvent les Dudes des autres films ne sont pas aussi bon, aussi stable ou aussi mature que Jeff de The Big Lebowski. En additionnant tous les points et la grosse couche d’humour, on comprend pourquoi ce film complètement à l’ouest est devenu l’éveilleur de conscience sacré des Dudéistes.

The Dude est un taoïste et en tant que taoïste idéal, il ne le sait même pas et n’essaye pas de l’être.

Le mot « tradition » décrit une ensemble de légendes, de faits, de doctrines etc.. transmis oralement sur un long espace de temps et aussi une manière d’agir ou de penser transmise depuis des générations. (issue de larousse.fr) Le Dudéisme seul ne colle pas à cette définition, mais la manière d’agir ou de penser que prône cette nouvelle religion est bien transmise depuis longtemps au travers du véhicule taoïste.
On peut donc s’amuser à considérer le Dudéisme comme une actualisation d’une tradition taoïste, une voie taoïste pour son époque et son temps.

Comment devient-on Dudéiste ?

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La réponse courte serait : « En ne faisant rien » ou encore « en arrêtant de faire ».
Dans le Dudéisme rien n’est codifié, chaque livre, chaque article, chaque conseil ne sont que des pistes périssables emprunté à un moment donnée par un homme. Ces idées et opinons sont donc valables uniquement pour lui, au moment où il les a écrits.
C’est simplement en ayant conscience de cela qu’on peut parcourir librement les ressources Dudéistes et Taoïstes sans risquer de se perdre dans la croyance aveugle, le fanatisme ou le sectarisme. En piochant dans les théories des autres on se forge sa propre croyance adaptée à notre époque et notre temps. On n’érige personne en gourou, ou maître.
Il y’ autant de maître, de prêtre, et même d’autorité Dudéiste que de pratiquants.
Chacun est son propre gourou, et c’est pour cela que tout le monde peut s’ordonner prête.
La religion Dudéisme est peu être la religion la plus horizontale du monde, chacun est maître de lui-même et libre de tracer son chemin.

Tout est basé sur : « Yeah? Well, you know, that's just like uh, your opinion, man. »

Techniquement, il n y a pas de règle établie sur ce qui fait un Dudéiste ou pas.
Ce qui est Dude ou un-dude est très relatif au contexte et son opinion.
C’est comme le Ying et le Yang, chaque action porte en elle un peu de Dude et un peu de un-Dude.
La modération, la voie du milieu semble assez souvent éviter de basculer dans le un-dude.

Dans les grandes lignes et en recoupant les écrits de différent étudiants Dudéistes on peut dégager des grandes lignes qui semble tracer les contours « du mec » mais ce n’est pas à prendre en absolu.

D’après le fondateur de la religion le Dudely Lama, la seule règle véritable est « ne soit pas un connard » et cela me semble suffisant.

Pour récapituler, pour être dudéiste il suffit de ne pas être un connard et d’ « Abide » comme le Dude.
C’est-à-dire de demeurer, de se contenter de suivre le cours de la vie avec ces bons et mauvais côtés.
De prendre les choses par le côté facile, et de se détendre.

Se détendre c’est la clef pour laisser circuler la vie, et pour moi le meilleur mantra est sans aucun doute « Rien à foutre ».

Rien à foutre la vie est courte, je vis modestement, je laisse couler.
Je ne changerai pas le monde, je tâche de rester détendu et de ne pas être un connard.

En lisant ceci, on se rend compte que beaucoup de personnes sont des dudéistes anonymes, et c’est exactement ce qui est bon.
Il y a toujours des gens à l’aise, glissant dans leur époque et leur temps, ce sont les Dudes incarnés, « nos bouddhas éphémère ».

Être dudeiste s’est essayé de se détendre et de ne pas prendre les choses trop au sérieux, pour pouvoir glisser dans notre époque et notre temps. Profiter de notre courte vie avec ces hauts et ses bas sans laisser de trâce. Accepter les strikes et les gouttière. Accepter l’ivresse et les gueules de bois.

Pour être dudeiste il suffit de le vouloir, une fois qu’on s’est bien imprégné du truc et que ça colle bien.
On peut aller sur le site officiel de la religion pour flatter son égo et se faire ordonner prêtre et à notre tour répandre la bonne parole, si le cœur nous en dit.
L’ordination c’est juste pour le fun, y a rien de bien sérieux et c’est justement pour ça que c’est très sérieux.

Abide

Pourquoi le Dudeisme est plus pertinent aujourd’hui, 16 ans après sa création ?

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La religion Dudeiste a été fondée en 2005 par Olivier Benjamin, soit déjà 7ans après la sortie du film.
Aujourd’hui nous sommes 23 ans après le film et 16 ans après la création de la religion.

On peut se poser la question en regardant l’actualité Dudeiste visible (hors des putains de réseaux sociaux), Est-ce que le Dudéisme est toujours pertinent et pourquoi ?

La réponse est simple, l’effet de mode est passé.
Une bonne partie des opportunistes semblent avoir quitté le navire, le business model semble épuisé et les charognards se sont trouvé une nouvelle cible.
Les pseudo-gourous sont partis, et se sont cassés les dents. Ils se sont peut-être reconvertis dans des spiritualités plus « rentables ».

Nous sommes donc 16 ans après l’idée originale.
L’euphorie, l’engouement et l’apogée du Dudeisme est terminé, et c’est finalement une très bonne nouvelle pour ceux qui restent ou arrivent.

En parcourant dudespaper.com on voit la richesse des essais et documents que cet âge d’or nous a laissé en héritage.

Le temps à fait son œuvre et peu à peu les choses se détendent.

Je suis partisan des choses en perte de vitesse et qui tombe peu à peu dans l’oubli, qu’on délaisse.

Il faut savoir laisser reposer l’eau boueuse pour y voir clair.

Le Dudeisme rentre dans sa phase lente, assis sur une masse assez conséquente de ressources en proportion de sa durée d’existence « active ».
Un héritage suffisant pour donner à chacun matière à réfléchir et à forger son propre dudeisme gratuitement et librement.

Donc je pense sincèrement que 16 ans après la religion dudeiste s’essouffle, et c’est une bonne chose.
La religion elle-même doit suivre le flux, et glisser tranquille sans tension pour servir de « refuge » paisible à ceux qui cherchent des alternatives loin des gourous.
Un bon système pour ceux qui cherchent à créer leur propre système de croyance, tout en s’appuyant sur des concepts simples et se retrouver grâce à un nom commun « le dudeisme ».

Aujourd’hui c’est un peu ça le « dudeisme », un mot qui permet à des personnes qui pensent tous différemment de se retrouver autour de principes similaires. Exactement comme le fait le mot « taoïsme » qui servait à la base à classer des groupes de texte qui pensait d’un certaine manière, un courant de pensée qui parlait du Tao.

J’espère que ça va continuer doucement à tomber dans l’oubli et qu’il restera quelques mecs qui partagent leurs opinions en se marrant par-ci par-là dans le monde.

Certains se rase la barbe, d’autres la tête, certains ont des cheveux, d’autres non, certains ont quitté la place, d’autres arrivent, mais ce qui est sûr c’est que le concept même du Dude est éternel.

Pourquoi il est éternel ? Car tous ceux qui ont voulu faire du Dudeisme un nouveau produit spirituel ont échoué, car il n’y a rien à vendre, rien à enseigner. Juste prendre les chose avec souplesse et tranquillement, vivre simplement et simplement vivre.

Alors peu importe leurs noms, le temps coule, la mode passe mais dans l’ombre il y aura toujours des Dudes et des petits Dudes qui naissent.

Abide.

Lever le pied - Lâcher prise et Wue Wei

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Le Dude est le roi du lâcher prise positif.
Il lâche prise mentalement, il coupe ses attaches aux problèmes sans les résoudre, mais il n’essaie pas tellement de fuir, il se contente d’ « Abide », d’être là, de suivre les choses qui se succèdent en prenant ce qui à prendre sans excès, sans être un connard.
Il sait que c’est une passade.
Il se contente de libérer l’attachement et la pression mentale, tout en suivant les merdes qui s’enchaînent.
D’ailleurs il reconnaît qu’il aurait dû garder son tapis avec de la pisse, et il aurait conservé sa petite routine bien plus tranquille.

Vous pouvez lire des tonnes de livre sur le lâcher prise, ça donne une petite idée mais ça nous fait pas avancer. Le lâcher prise, que j’aime assimiler au Wu Wei taoïste, c’est très simple mais complexe à appliquer concrètement dans sa vie, surtout quand elle part en sucette.

Le concept


Le concept du lâcher prise dudeiste ou du Wu Wei est simple : « Savoir dire rien à foutre et prendre ce qui vient, sans lutter et se fatiguer sur des choses qu’on ne contrôle pas ». (Épictète n’aurait pas dit mieux).

On pourrait éventuellement broder sur le sujet et écrire un nouveau livre pour ce faire plein de thune, mais les clefs du concept tiennent en quelques lignes.

Notre mental, nos pensées ont tendances à avoir un gros biais négatif voir pessimiste.
On est câblé comme ça, anticiper, se projeter dans le futur, pour sauver sa peau. De nos jours, il y a vraiment peu de problème à anticiper, mais on continue à établir des scénarios dans notre tête.
On vit surtout dans l’anticipation et l’analyse du passé, dédicace à Bouddha. Le lâcher prise, c’est admettre une qu’une grande partie de nos pensées et de nos projections sont fatigantes, inutiles et assez folles.
Le Wu wei c’est arrêté de psychoter et arrêter d’essayer d’anticiper les merdes futures que la vie va nous imposer.
Oui il y aura des merdes, je peux imaginer tous les scénarios possibles. Ils seront bien souvent faux ou à côté et les solutions que j’anticipe aujourd’hui ont peu de chance d’être les bonnes.

Faut pas se mentir


Lâcher prise c’est pas un acquis, et le mythe de maître Zen imperturbable est tout simplement un bon gros mythe un jeu de rôle marketing ou un méditant excessif sous auto-hypnose permanente.
Un mort-vivant.
On vit, on a des émotions et sa bouillonne parfois et c’est ça qu’est bon ! Vivre c’est rire, pleurer, chier, se mettre en colère, vivre c’est être ancré et baigner dans cette instabilité émotionnelle.
Vouloir changer cela c’est lutter contre ce qu’on contrôle pas, nous fonction à la réaction, comme notre peau qui a la chair de poule quand il fait froid. C’est automatique, vouloir inhiber nos émotions ou changer nos réponses émotionnelles naturelles s’est se mentir.
C’est là que se situe la lâcher prise, exactement dans le bouillon émotionnel ou mental.


Quand la colère monte, ou qu’une idée nous obsède, qu’on tourne en rond sur la dernière connerie qu’on a fait au boulot, etc. À un moment donné faut se dire « Hé mec, là tu pars en couille».
Prendre conscience qu’on lutte avec du vent, que tout ce bruit dans notre tête qui nous empêche de dormir ou nous tend n’existe que dans notre tête.

Quand on prend conscience de ça, la partie n’est pas encore gagnée et parfois on échoue.
On sait qu’on tourne en rond, mais on arrive pas à calmer sa tête.
Déjà personnellement, je n’ai jamais réussi à calmer mon mental en voulant le calmer.

Il y a plusieurs techniques, la distraction (lire un livre, regarder la télé), boire un coup ou autre… chacun son truc et parfois il y a le risque de tomber dans la dépendance.

Tout le Dudéïsme tourne autour de ça, savoir être flexible mentalement. Savoir détendre son corps et son mental, en se détendant on peut se dire : « Ouais, ok là je déconne, j’en rien à foutre c’est comme ça ».

Pour moi la façon la plus efficace de décrocher c’est qu’une fois que j’ai pris conscience que je suis décentré et que je suis parti en vrille. J’observe ce que je dois lâcher, et je réfléchis au scénario catastrophe. J’essaye de comprendre en quoi c’est si grave, et si je peux vraiment y faire quelque chose. J’utilise des phrases « type » qui me permettre de prendre du recul, vous les trouvez en fin de post. A force je m’aperçois que tout ça est absurde et que c’est mon mental qui grossit les problèmes ou alors je me dis qu’il n y’ a rien à faire et que c’est comme ça.
J’arrive toujours au point : « Rien à foutre ». Y’a toujours le moment de bascule ou je me dis, mais « putin, je m’en tape, c’est la vie mec ». Et voilà, là je me détends.

Sur le papier c’est simple, mais il m’a fallu des années pour lâcher prise sur des trucs à la con souvent lié aux regards des autres comme :

* Aller à la piscine en moule bite
* Marcher pied nu avec mes ongles de pied cassés et moisis
* Refuser des invitations
* Faire mon relou dans un magasin pour avoir exactement ce que je veux
* Ramener des achats, faire jouer les garanties
* Arrêter le sport et accepter mon bide
* Pisser / me baigner à poil dans mon jardin
* De l'orthographe
* Mettre des débardeurs, aller bosser en débardeur
* Rien à foutre de se faire cambrioler
* de se faire éventuellement péter la gueule
Et j’en passe…
Autant de petit lâcher prise, étape par étape qui m’ont permis de me détendre.

Le plus drôle dans cette histoire, c’est que c’est jamais gagné.
Tout est cyclique et y’a des moments plus ou moins long où tu retombes et te perds dans ton mental.
C’est comme ça, ça fait partie du jeu.
Alors à un moment donné t’as un déclic, tu te rends compte que t’es à côté de tes pompes et tu te poses et t’envoies chier un peu les choses, et tout se détend, les nuages se disperse, la vie retrouve son petit éclat.

Les phrases qui m’aident 

* taking it easy
* Abide
* Rien à foutre
* Laisse tomber
* Le monde est fou
* C’est fait, je peux pas y faire grand-chose
* Le passé, c’est le passé
* Mon mental n’est pas fiable
* Je ne suis pas mes pensée, mais mes actes
* Demain, c’est demain
* Je ne contrôle pas ce que pense les autres
* Je me tape de ce que pense les autres
* La vie continue
* C’est pas si important
* Qu’est ce que sera mon problème dans 100 ans ?
* La vie est trop courte pour s’épiler la chatte
* On va tous crever de toute façon
etc …
PS : j'ai pas le temps, et j'ai la flemme de me relire. Donc faut prendre l'orthographe etc.. tel quel.

Le saint white russian, l’alcool et les interdits

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L'Alcool

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Le white russian est un coktail sucré que le Dude, boit à plusieurs reprises dans le film.
Les dudeistes rejoignent les taoïstes sur le plaisir de l’assouplissement modéré et occasionnel de l’esprit.
En bref, une ivresse légère, le plaisir d’embrumer un peu son esprit est une pratique que l’on retrouve aussi bien dans le taoïsme (avec le poète Lie Po notamment) et dans le dudeisme.
La question des drogues est assez débattue entre dudeistes.
L’important est de garder un esprit souple. Il est clair qu’au moyen de diverses techniques, comme la médiation on peut largement se passer de drogue ou d’alcool pour détendre un peu son mental.
On peut être un dudeiste sans consommer d’alcool, et sans consommer de drogue, et heureusement !
En France, la question ne se pose pas quant aux drogues, à ma connaissance nous n’avons à disposition légale que l’alcool comme substance psychoactive (et addictive).

Le Dude a une discipline stricte et encadré dans sa consommation de « détendeur » psychique.
Pour moi l’important n’est pas de rentrer dans un débat pour ou contre, honnêtement chacun son truc.
Je pense qu’une consommation modérée et surveillée d’alcool (soit pas tous les jours et deux verres maximum pour la définition officielle) permet de lâcher un peu de lest.

C’est là que le white russian entre en jeu, chaque dudeiste à son propre White Russian, son propre « Breuvage sacré ». (un Soda sans alcool ça peut le faire aussi).
L’idée est de sacraliser une boisson, de ritualiser sa préparation si on veut, pour dire à notre cerveau, voilà… là on va se détendre un peu.
Personnellement ça marche aussi très bien avec un Perrier Citron sur un lit de glaçon affalé dans un canap’ en écoutant du Blues.

Les Interdits

Le bouddhisme, et certaines traditions taoïstes new age ont des interdits : pas d’alcool, pas de viande, pas de sexe (si on est moine) etc … (On peut nuancer en disant que se sont plus des « conseils », « préceptes » que des interdits purs, mais passons beaucoup les suivent à la lettre).

L’interdiction n’existe pas dans le Dudeisme, tout est basé sur « That's just like your opinion, man... », qu’on peut extrapoler en  « fait comme tu le sens, pratique ta religion comme tu le sens ».
Vous pouvez donc vous fixer des règles si ça vous fait du bien, mais ça vous regarde vous.
Pour avoir étudié un peu le Bouddhisme, l’idée de base c’est la voie du milieu. Devadatta le cousin de Bouddha qui a tenté de diviser la communauté première, avait formé un ordre monastique qui prônait l’interdiction de consommation de viande. Bouddha n’a jamais interdit de consommer de la viande. La règle de base de bouddha était en gros : « vie avec modération et évite d’être un connard ». Le Taoïsme et le Dudeisme disent la même chose. Bouddha a ensuite créé un ordre monastique (ce qu’il ne voulait pas faire) et ils ont dû intégrer des règles pour canaliser un peu tout le monde. Je pense qu’a chaque situation de crise, bagarre d’alcoolique, vols, abus sexuels etc. ils ont peu à peu ajouté de la discipline et des règles.

Les interdits ont toujours était utilisés par les religions comme une façon de démarquer les fidèles du reste de la population. L’alimentation étant quelque chose que tout le monde fait et partage. Manger ensemble est un élément fort du lien social, les interdits alimentaires y jouent donc un rôle stratégique.

Je ne vais pas extrapoler le sujet est complexe et je suis loin d’être spécialiste, mais les interdits permettent aussi la bonne entente de communauté, et permet d’éviter des comportements nocifs dû à la consommation d’alcool ou la consommation d’aliment potentiellement dangereux par exemple.

Bref, passons sur cela, dans le Dudeisme pas de règle fixe, mis à part éviter d’être un con.
Pour le reste chacun fait à ça sauce, mais ce qui est certain c’est que notre petit égo adore se fixer des règles et se flageller quand il les enfreints. Il a le sentiment d’exister dans sa différence avec ceux qui ne respectent pas les mêmes règles que lui.
Je vais finir en disant que Bouddha a rejeté l’ascèse, et que le Dude Abide tout simplement.

Le dosage du White Russian.

J’ai pour l’instant deux dosages du White Russian, que je me suis amusé à nommer :

Le «Eden Shot » :
5cl Vodka
2cl Kahlua
4cl Lait
* sur lit de glaçon

Le « Limber Sweety » :

4cl Vodka
4cl Kahlua
8cl Lait
* sur lit de glaçon

De temps en temps je remplace le White Russian par du Bayleys sur glace.

Et vous qu’elle sont vos dosages du saint brevage ?

Amen

Photo : Merci https://en.wikipedia.org/wiki/White_Russian_(cocktail)

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